Aujourd’hui, investir dans l’immobilier locatif via la SCPI est un excellent choix afin d’obtenir un revenu foncier complémentaire. En effet, en investissant spécifiquement votre épargne dans une SCPI de performance (bureau ou magasin), vous profiterez de revenus trimestriels réguliers. Pour assurer le meilleur rendement, un investissement à long terme est recommandé. Ainsi, il est essentiel de calculer et d’étudier le rendement de la SCPI avant de commencer.
Comment calculer le taux de rentabilité d’une SCPI ?
Que vous choisissiez d’investir dans une SCPI ou dans l’immobilier traditionnel, l’objectif est toujours de générer des bénéfices à plus ou moins long terme. Avant de choisir la SCPI la plus adaptée à vos attentes et à votre projet, il est indispensable de comprendre son taux de rentabilité et donc de savoir comment le calculer. Pour cela, il suffit de diviser les revenus annuels générés par le prix de l’immobilier. Le calcul du taux de rendement a pour objectif de déterminer si l’investissement est viable. Cliquez ici pour en savoir plus sur les avantages et les limites de ce placement. La SCPI a une rentabilité élevée de 5,3 % : les rendements ont baissé en 20 ans, mais demeurent très intéressants par rapport aux offres d’épargne d’aujourd’hui en France. Aussi, pour un niveau de risque de 3/7 et donc relativement sûr, le rapport risque/rendement est imbattable !
Quels sont les indicateurs à prendre en compte ?
Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché (TDVM)
Appelé autrefois taux de rendement, ce ratio représente le rapport entre le dividende brut distribué par action au cours de l’année écoulée et son cours moyen. En règle générale, il s’agit d’environ 5 %. Cependant, attention, une SCPI saine peut afficher un taux d’allocation plus faible qu’une SCPI en baisse, surtout si les revenus baissent longtemps, entraînant une baisse des cours boursiers sur le marché secondaire. Ainsi, le TDVM n’est pas la seule métrique à prendre en compte.
Le Taux d’Occupation Financier (TOF)
Ce dernier représente le rapport entre les loyers qui ont été facturés et les loyers qui auraient été facturés si les locaux avaient été entièrement loués. De ce fait, les faibles taux d’occupation entraînent souvent une dégradation des revenus alloués aux SCPI. Cependant, l’analyse de ce ratio doit être envisagée sur quelques années, car une baisse de quelques euros peut être due au départ du locataire cible ou à l’impossibilité de louer.
Le Report à nouveau (RN)
Il s’agit ici d’analyser le bénéfice réalisé par la SCPI qui n’est pas affecté aux associés. Celle-ci constitue une réserve d’affectation en cas de non-paiement des loyers, départ de plusieurs locataires, etc. En général, plus l’indicateur est élevé, plus l’allocation des SCPI est réfléchie, constituant ainsi une garantie de versements réguliers des partenaires.
Les provisions pour gros travaux
Aujourd’hui, on assiste à de plus en plus de réformes des normes environnementales et les locataires sont de plus en plus soucieux des normes énergétiques. La SCPI doit donc se préparer aux nouvelles réformes et prévoir des fonds pour rénover son parc immobilier.
Quels sont les frais à considérer ?
En plus de ces indicateurs, veuillez noter qu’il existe également :
- des frais occasionnés par l’achat ;
- la détention d’une SCPI.
Les frais de souscription
Ils varient selon le capital (variable ou fixe) et le marché (primaire ou secondaire). Les commissions de souscription sont généralement comprises entre 4 % et 12 %, évidemment non-négociables. À noter qu’elles sont moins chères sur le marché secondaire, mais les investisseurs doivent alors s’acquitter d’un droit d’enregistrement d’environ 5 % du prix d’achat de la SCPI auprès du Trésor public. Dans la plupart des cas, ces coûts sont inclus dans le prix d’achat de la part SCPI.
Les frais de gestion
Déduits des revenus générés par vos placements, ceux-ci peuvent rémunérer la société qui gère la SCPI. Ils représentent généralement environ 10 % des loyers perçus et sont déduits annuellement. Lisez attentivement votre contrat avant de le signer.
Les frais de retrait ou de cession
Ceux-ci peuvent varier entre 0 et 5% du prix de vente de la part, selon l’intervention ou non de la société de gestion.